Japon 2012 – seizième jour

Première mission ce matin: trouver un endroit pour le petit déjeuner (le petit déj’ de l’hôtel à minimum 1’500 yens par personne c’est quand même un peu cher et ça c’est la version de base genre café croissant. Pour un petit déj’ sain il faudra débourser 26’000 yens). Nous parcourons donc les rues de Motomachi en quête d’un café quand nous tombons sur un petit endroit au sein de la rue Motomachi section 3. Le café Eve propose des “morning set” à un prix très intéressant (450 yens) comprenant une bonne tartine de pain toasté japonais avec sa confiture et un thé, le tout dans une vaisselle résolument girly ^_^ (je précise quand même qu’il faut savoir lire les kanas car il n’y a pas d’image)

Nous partons ensuite pour le château le plus connu du Japon, celui de toutes les cartes postales, j’ai nommé le château de Himeji ^_^ On a de la chance, un train part pour Himeji depuis une gare proche et on peut atteindre la ville en 45 minutes. Là où on a eu moins de chance, c’est que le château est en réfection depuis 2009 et ce jusqu’en 2015 (avis à ceux qui voudraient le visiter prochainement :/). Il est donc soigneusement emballé dans une sorte d’échafaudage avec une pâle représentation du donjon principal et fermé à la visite. Il est néanmoins possible de visiter tout le reste du château et deux “expositions” ont été mises en place le temps de la réfection afin de donner une contre-partie au désagrément. La première permet de voir des pièces qui jusqu’alors n’avaient jamais été montrées au public comme une collection d’armures de samurai, des outils ayant servi à la construction et des éléments d’origine du donjon (gargouille, empiècement de porte, blasons des tuiles). La seconde offre de monter tout en haut de l’échafaudage (je vous rassure via un ascenseur et pour arriver dans des pièces parfaitement climatisées, on est au Japon tout de même ^_~) pour y observer les ouvriers du chantier ainsi que quelques panneaux et vidéos explicatives de leur travail. On y a accessoirement également une belle vue de la ville d’Himeji. Il faudra par contre s’acquitter de 200 yens supplémentaires pour cette dernière.

Hier, nous n’avons pas pu prendre le télécabine du jardin Nunobiki car il était fermé alors aujourd’hui, pour mettre toute les chances de notre côté, nous rentrons à Kobe en Shinkansen. Avec ce train, il ne faut que 25 minutes et il nous dépose à la gare de Shin-Kobe qui est juste à côté du départ du télécabine. A noter que cette fois les heures d’ouverture et de fermeture de ce dernier sont affichées (c’est pas malin de ne les afficher que quand l’installation est ouverte -_-) et nous pouvons donc vous dire qu’en semaine il ferme à 17:00 et à 21:00 le week-end. On a vraiment une très belle vue depuis la station du sommet et la descente se fait à travers le jardin des plantes jusqu’à la station intermédiaire où on peut reprendre le télécabine pour la terminer (alors oui, même si sur la machine à billets le dessin du jardin semble l’amener jusque tout en bas, que neni. Prenez le billet aller-retour si vous ne voulez pas vous taper les 1h30 de descente à pied). Dans le jardin, il y a des plantes d’un peu partout dans le monde, regroupées selon leur appartenance géographique en de petits îlots très joliment arrangés. Le parfum est également très agréable en cette chaude journée. Par contre, si comme moi vous souhaitez déguster une petite part de gâteau pour votre 4 heures en profitant de la vue depuis le café, il faudra vous y rendre avant 15:00, heure de fermeture de ce dernier (on a vraiment pas idée de fermer un café avant 16:00 O_o).

De retour en ville, nous nous dirigeons vers la station de Sannomia (où j’ai finalement eu mon gâteau ^_^) pour un peu de lèche vitrine avant de tenter de trouver un restaurant d’okonomiyaki (un met à mis-chemin entre la crêpe et l’omelette) de la chaîne ideaosaka. Nous avons tourné en vain dans le quartier avant de finalement nous arrêter devant un autre restaurant servant ce même plat. L’endroit ne paye pas de mine avec son bar de 6 places et tout juste la largeur pour passer collé au mur et sa petite table au fond, mais ça s’est avéré une excellente surprise. Le chef prépare les okonomiyaki devant vous et les sert ensuite sur une plaque de cuisson chaude où il ne vous reste plus qu’à les découper pour les servir dans votre bol. Nous avons dégusté 3 des propositions de la carte : une au poulpe, une à la viande de porc et la spéciale avec viande de porc, shiso, nato et fromage ^_^ (les deux premières sont très légères comparées à la troisième :P). C’était tout bonnement délicieux et nous recommandons vivement l’endroit même s’il n’y a pas de carte imagée et qu’il faut quand même savoir lire les kanas et quelques kanjis (surtout pour les types de viande les kanjis). Alors pour le retrouver, il faut aller dans la rue “Higashimon” (la porte illuminée est un bon indicateur) et il est quelques 20 mètres sur la gauche après avoir passé la porte (une photo de la devanture plus bas ^_^).

Japon 2012 – septième jour

Avec un peu de retard (désolée, un petit coup de flemme hier soir :P), voici donc le résumé de notre septième journée.

Aujourd’hui, on tente un truc nouveau, le voyage organisé en car ^_^. Un petit tour dans Tokyo qui débute par la gare des cars (en fait pas tout à fait vu qu’un service de navette est venu nous chercher directement à l’hôtel)

Le tour commence par une visite de la Tokyo Tower, bien plus vide maintenant que la Tokyo Sky Tree a été ouverte. Néanmoins, on y a toujours une très belle vue et si on plisse un peu les yeux, on peut deviner la Sky Tree là-bas dans le fond, un peu à droite du bâtiment en verre.

Malheureusement le temps était plutôt maussade ce matin là et il pleuvait à grosses goutes (mais on voit quand même le rainbow bridge et sans plisser les yeux cette fois :P)

Et une photo de nos pieds (c’est bien la première et dernière fois que vous verrez les miens si près du “vide”… bon d’accord il y a une vitre super épaisse mais quand même…)

Après cette visite qui a duré à peu près 40 minutes, retour au car et c’est parti direction Happo koen. Le parc est vraiment magnifique malgré la pluie (on nous prête d’ailleurs très gentiment un parapluie sur place). Il y a là-bas une collection de bonsais dont un qui a déjà plus de 500 ans

Et une horde de carpes affamées (je ne sais pas ce qu’elles avaient mais elles s’acharnaient toutes sur un morceau du bois entourant le bassin, je n’y aurais pas mis la main…)

Ce jardin où on peut faire une reposante promenade est aussi très réputé pour l’organisation des mariages et la cérémonie du thé. Nous avons eu le plaisir de pouvoir assister à l’une d’elle et même si ce n’était pas la version formelle (à genoux sur les tatamis) mais une version de groupe, les gestes de la Sensei (maîtresse de cérémonie) avaient quelque chose d’envoutant et d’apaisant à la fois. C’était vraiment un moment très agréable et je recommande vivement à quiconque en visite au Japon de faire cette expérience. Nous n’avons pas pris de photo de la Sensei pour pouvoir profiter pleinement du spectacle qu’elle nous offrait mais voici une petite photo du thé et des petites douceurs l’acompagnant (ah non pardon il n’en reste qu’une, miam ^_^)

Il est maintenant temps d’aller manger dans un restaurant à l’autre bout de la ville, le Chinzan-so. Comme il est loin, nous avons emprunté la voie express de Tokyo qui, ce jour là, n’avait d’express que le nom, deux accidents en ayant notablement ralenti le rythme. Il nous a fallu plus d’1h30 pour rejoindre le restaurant au lieu des 45 minutes prévues mais nous avons fini par arriver dans ce restaurant de Teppanyaki qui a la particularité de griller les aliments sur des plaques en pierre du mont Fuji (notez que le nom du restaurant a été grillé sur les patates douce)

Le repas était bien entendu délicieux et très bien servi, comme toujours au Japon. Après une heure de déjeuner, nous sommes reparti en direction du parc du palais impérial duquel nous avons d’abord fait le tour en bus avant de nous parquer près de la statue du Samurai. Nous avons fait un petit tour rapide devant le pont d’accès au palais avant de repartir (malheureusement, à cause de la perte de temps dans les embouteillage nous n’avons pas pu en voir plus…)

Cette fois, le car nous laisse près d’un embarcadère et nous partons pour une croisière sur la Sumida nous emmenant d’un peu en dessous du jardin de Hamarikyu jusqu’au quartier d’Asakusa.

Nous n’avons pas fait de nouvelles photo à Asakusa étant donné que nous avions déjà visité ce quartier précédemment.

Une mention spéciale pour notre guide, Mai (et son Pikachu ^_^), qui a profité des déplacements en car pour nous expliquer maintes et maintes choses sur la vie quotidienne des Tokyoïte, la famille impériale et la cérémonie du thé.