Japon 2012 – quinzième jour

Aujourd’hui on se lève tôt.. hem enfin plus tôt qu’hier ^_~ et on commence par une visite du musée des sciences de Kobe (enfin après un petit déjeuner bien sûr). Cet établissement est rempli de petits postes permettant d’expérimenter et d’apprendre plein de choses sur les lois de la physique, la biologie et l’astronomie. Il est cependant très orienté pour les enfants (ou les grands enfants :P) et vous ne trouverez pas ici de développement en profondeur sur l’un ou l’autre des sujets. Il reste néanmoins possible d’y apprendre certaines choses, d’autant que si les explications détaillées sont en japonais, il y a presque toujours une petite plaque résumant le but de l’expérience ainsi que divers remarques en anglais. Notre visite a été… comment dire… très bruyante car une classe, que dis-je une école entière était sur place (sans rire, il devait bien y avoir 200 enfants courant et criant dans tous les coins). Mais ça fait toujours plaisir de voir des enfants bien élevés qui nous ont salué d’un konnichiwa ou un autre nous remerciant de lui laisser la place sur le simulateur de conduite du métro Port line (c’est en fait le métro qui permet d’accéder à l’isle sur laquelle est le musée… ainsi qu’un IKEA d’ailleurs :P)

Nous enchainons ensuite par la visite du Zoo d’Oji, un peu en bordure de la ville. Pour avoir déjà vu plusieurs Zoo “de quartier”, je ne m’attendais pas à ce que celui-ci soit aussi bien tenu. Ceux que j’avais vu jusqu’à maintenant étaient à la limite du vétuste, mais dans celui-ci, même si les animaux ne disposent pas d’un espace énorme, il semble tout de même être confortable et plutôt bien agencé. Le parc zoologique est même pas mal grand car nous n’avons pas eu le temps d’en faire complètement le tour alors que nous étions entrés vers 15:30 et que la fermeture était à 17:00.

 

Finalement, pour terminer les visites de la journée, nous partons (à pieds donc) pour le télécabine du jardin Nunobiki; il parait que la vue sur Kobe est superbe depuis ces hauteurs. Je profite de cette aventure pour faire une parenthèse sur un problème que je rencontre très souvent au Japon: les cartes fournies par les points d’information pour les touristes. Tout y parait facile d’accès et même pas très loin, mais c’est FAUX (eh oui l’échelle n’est presque jamais indiquée et c’est normal, il n’y en a pas vraiment -_-‘). Il y a généralement de très grande distances entre deux points donc, ne faites pas comme moi qui me fait avoir à chaque fois, ne décidez pas d’y aller à pieds parce que ça a l’air tout près, préférez une solution impliquant les transports en commun ^_^ Voilà, parenthèse fermée, nous nous rendons donc au télécabine. Il est 16:50. Et nous y arrivons finalement à 17:40. Malheureusement, à Kobe (et dans bien d’autres villes nippones en dehors de Tokyo) tout ferme très tôt. En l’occurence, bien que cela ne soit mentionné nulle part, le télécabine fermait à 17:30 (enfin on suppose parce qu’on voyait encore quelques cabines monter à cette heure-ci alors qu’elles ne faisaient plus que descendre quand on est arrivés).

Pour se consoler de cette déception, nous allons manger un délicieux yakiniku de boeuf de Kobe au restaurant Ryuken.

Nous avons chacun pris un plat de boeuf pour 1 personne, supposant que la taille de l’assiette ne devait pas être très grande, mais comme vous pouvez le voir c’est du genre copieux. Nous n’avons d’ailleurs pas réussi à tout finir :/ Pour ce qui est du goût, le boeuf de Kobe est bon certes mais a moins de goût que le boeuf Hida que nous avons mangé plus tôt à Takayama. Il est vraiment excessivement gras et a presque un goût de beurre. La viande en est très tendre, carrément fondante néanmoins.

Japon 2012 – dixième jour

Se lever à 6:30 du matin c’est dur (surtout quand on a eu du mal à s’endormir le soir d’avant :/) mais ce qui est encore plus dur c’est de parvenir à manger son petit déjeuner japonais avec l’estomac pas encore réveillé (même s’il a l’air délicieux :P)

Petit dej

C’est toujours pas très réveillés que nous nous rendons au terminal de bus Nohi pour y finaliser notre réservation pour un tour organisé avec visite des villages d’Ainokura et Shirakawa-go. Dans le bus, nous retrouvons notre “english assistant” Yamashita-san qui nous accompagnera tout le long des déplacements. Nous avons pu en profiter exclusivement, tout le reste de la troupe étant composé de japonais (on nous a d’ailleurs mis tout au fond du bus, bien séparés des autres… je me demande pourquoi O_o).

Nous prenons donc la voie rapide (vraiment cette fois :P) qui a été ouverte il n’y a pas si longtemps que ça et fait passer le temps de trajet de 2 heures à 1 heure seulement. Le trajet est jalonné de tunnels dont un de onze kilomètres. C’est d’ailleurs assez impressionnant de le traverser d’autant qu’on en voit absolument pas le bout sur une bonne partie (bon ils ont triché aussi, il est coudé sur les deux derniers kilomètres :P). Enfin, je vous mets quand même une petite photo du paysage magnifique mais trop rare entre les tunnels.

voyage voyage

Premier arrêt au village d’Ainokura.

Ainokura

Ainokura 2

Ainokura 3

Ainokura 4

Ainokura 5

Vous aurez noté le style très particulier de ces maisons (un peu du genre vieux village gaulois d’une certaine bande dessinée ^_~). Eh bien sachez que ces petites bâtisses ont pour la plupart entre 100 et 200 ans et qu’elles ont maintenant été classées par l’UNECO dans le patrimoine mondial et surtout qu’elles sont encore habitées. Ce toit très pentu est nommé gassho car en japonais cela fait référence aux mains jointes lors dune prière. Il est composé de paille de riz et doit être renouvelé tous les 15 à 20 ans. A cette occasion, tout le village se réunissait et tout le monde mettait la main à la paille. Maintenant, une fondation de préservation de ces édifices se charge d’aider les propriétaires pour le renouvellement, qui coûte désormais 20’000’000 yens. Il est également notable que ces habitations ne sont construites qu’avec des cordes, du bois et de la paille; pas un clou n’est utilisé. La raison de la forme et de la matière du toit se trouve dans les importantes chutes de neige de la région, atteignant généralement 5 mètres de poudreuse.

Ainokura neige

Après cette visite, nous nous sommes rendus sur notre lieu de repas pour y déguster une spécialité locale , ishiwari tofu, entre autres mets.

repas

Nous pouvons continuer avec le “coeur” de la visite : Shirakawa-go. Pour commencer, nous avons parcouru le Minka-en, véritable musée en plein air des maisons de montagne de cette époque. Les bâtiments qui y sont exposés on été démontés dans leur village d’origine (situé dans la même région) puis remontés dans ce parc. La mise en scène et les passages y sont magnifiques, plus beaux encore que dans le village même.

minka-en 1 minka-en 2

minka-en 3 minka-en 4 minka-en 5 minka-en 6

Faites quand même attention aux carpes mangeuses d’Hommes !! (Mais non je plaisante 😛 mais c’est bien la première fois que je vois des carpes quémander pareillement ^_^)

carpes

Après le parc, place au vrai village (il y a moins de photos car le village est plus éclectique au niveau des types de maison et surtout surpeuplé de touristes).

Shirakawa-go Shirakawa-go 2 Shirakawa-go 3

La visite étant terminée, nous reparcourons le chemin inverse en bus afin de retourner à notre ryokan. L’occasion pour certains de jouer à la 3ds tandis que d’autres feront une petite sieste :-D.

Pour bien terminer la journée, voici quelques photos alléchantes de notre repas du soir.

Demain nous partons pour Kanazawa où nous n’aurons plus d’accès à Internet. Nous nous retrouverons donc le 25 pour la suite de notre périple.

Japon 2012 – second jour

Après un réveil tardif (c’est ça les vacances), nous nous sommes rendu au café Rennoir près de la gare de Tokyo pour un petit déjeuner (pas eu le temps de prendre des photos, on avait tellement faim ^_^).

Il est près de midi lorsque nous arrivons au zoo de Ueno, avec sa nouvelle attraction phare, le panda géant (lui aussi ne semble pas s’être remis du vol):


Ainsi que quelques autres animaux dont voici des clichés:

Juste en sortant du zoo, tout droit sur la gauche, nous avons trouvé le musée de Shitamachi, un musée dédié au tremblement de terre de 1923, qui détruisit une bonne partie de Tokyo. Nous avons pu bénéficier des commentaires d’une charmante guide anglophone, qui nous a conté ces tragiques évènements. Un plus très appréciable pour des étrangers. (Pas de photos, nous n’avons pas eu le temps d’en prendre car nous sommes arrivés 30 minutes avant la fermeture).

Puis, pour occuper la soirée, le musée National des sciences a eu la bonne idée de fermer à 20h le vendredi, nous en avons donc profité. Diverses expositions retracent tout de la matière au vivant, en passant par les lois de la physique. Le tout parsemé d’expériences et d’explications assez ludiques.