Se lever à 6:30 du matin c’est dur (surtout quand on a eu du mal à s’endormir le soir d’avant :/) mais ce qui est encore plus dur c’est de parvenir à manger son petit déjeuner japonais avec l’estomac pas encore réveillé (même s’il a l’air délicieux :P)
C’est toujours pas très réveillés que nous nous rendons au terminal de bus Nohi pour y finaliser notre réservation pour un tour organisé avec visite des villages d’Ainokura et Shirakawa-go. Dans le bus, nous retrouvons notre “english assistant” Yamashita-san qui nous accompagnera tout le long des déplacements. Nous avons pu en profiter exclusivement, tout le reste de la troupe étant composé de japonais (on nous a d’ailleurs mis tout au fond du bus, bien séparés des autres… je me demande pourquoi O_o).
Nous prenons donc la voie rapide (vraiment cette fois :P) qui a été ouverte il n’y a pas si longtemps que ça et fait passer le temps de trajet de 2 heures à 1 heure seulement. Le trajet est jalonné de tunnels dont un de onze kilomètres. C’est d’ailleurs assez impressionnant de le traverser d’autant qu’on en voit absolument pas le bout sur une bonne partie (bon ils ont triché aussi, il est coudé sur les deux derniers kilomètres :P). Enfin, je vous mets quand même une petite photo du paysage magnifique mais trop rare entre les tunnels.
Premier arrêt au village d’Ainokura.
Vous aurez noté le style très particulier de ces maisons (un peu du genre vieux village gaulois d’une certaine bande dessinée ^_~). Eh bien sachez que ces petites bâtisses ont pour la plupart entre 100 et 200 ans et qu’elles ont maintenant été classées par l’UNECO dans le patrimoine mondial et surtout qu’elles sont encore habitées. Ce toit très pentu est nommé gassho car en japonais cela fait référence aux mains jointes lors dune prière. Il est composé de paille de riz et doit être renouvelé tous les 15 à 20 ans. A cette occasion, tout le village se réunissait et tout le monde mettait la main à la paille. Maintenant, une fondation de préservation de ces édifices se charge d’aider les propriétaires pour le renouvellement, qui coûte désormais 20’000’000 yens. Il est également notable que ces habitations ne sont construites qu’avec des cordes, du bois et de la paille; pas un clou n’est utilisé. La raison de la forme et de la matière du toit se trouve dans les importantes chutes de neige de la région, atteignant généralement 5 mètres de poudreuse.
Après cette visite, nous nous sommes rendus sur notre lieu de repas pour y déguster une spécialité locale , ishiwari tofu, entre autres mets.
Nous pouvons continuer avec le “coeur” de la visite : Shirakawa-go. Pour commencer, nous avons parcouru le Minka-en, véritable musée en plein air des maisons de montagne de cette époque. Les bâtiments qui y sont exposés on été démontés dans leur village d’origine (situé dans la même région) puis remontés dans ce parc. La mise en scène et les passages y sont magnifiques, plus beaux encore que dans le village même.
Faites quand même attention aux carpes mangeuses d’Hommes !! (Mais non je plaisante 😛 mais c’est bien la première fois que je vois des carpes quémander pareillement ^_^)
Après le parc, place au vrai village (il y a moins de photos car le village est plus éclectique au niveau des types de maison et surtout surpeuplé de touristes).
La visite étant terminée, nous reparcourons le chemin inverse en bus afin de retourner à notre ryokan. L’occasion pour certains de jouer à la 3ds tandis que d’autres feront une petite sieste :-D.
Pour bien terminer la journée, voici quelques photos alléchantes de notre repas du soir.
Demain nous partons pour Kanazawa où nous n’aurons plus d’accès à Internet. Nous nous retrouverons donc le 25 pour la suite de notre périple.