Japon 2012 – dixième jour

Se lever à 6:30 du matin c’est dur (surtout quand on a eu du mal à s’endormir le soir d’avant :/) mais ce qui est encore plus dur c’est de parvenir à manger son petit déjeuner japonais avec l’estomac pas encore réveillé (même s’il a l’air délicieux :P)

Petit dej

C’est toujours pas très réveillés que nous nous rendons au terminal de bus Nohi pour y finaliser notre réservation pour un tour organisé avec visite des villages d’Ainokura et Shirakawa-go. Dans le bus, nous retrouvons notre “english assistant” Yamashita-san qui nous accompagnera tout le long des déplacements. Nous avons pu en profiter exclusivement, tout le reste de la troupe étant composé de japonais (on nous a d’ailleurs mis tout au fond du bus, bien séparés des autres… je me demande pourquoi O_o).

Nous prenons donc la voie rapide (vraiment cette fois :P) qui a été ouverte il n’y a pas si longtemps que ça et fait passer le temps de trajet de 2 heures à 1 heure seulement. Le trajet est jalonné de tunnels dont un de onze kilomètres. C’est d’ailleurs assez impressionnant de le traverser d’autant qu’on en voit absolument pas le bout sur une bonne partie (bon ils ont triché aussi, il est coudé sur les deux derniers kilomètres :P). Enfin, je vous mets quand même une petite photo du paysage magnifique mais trop rare entre les tunnels.

voyage voyage

Premier arrêt au village d’Ainokura.

Ainokura

Ainokura 2

Ainokura 3

Ainokura 4

Ainokura 5

Vous aurez noté le style très particulier de ces maisons (un peu du genre vieux village gaulois d’une certaine bande dessinée ^_~). Eh bien sachez que ces petites bâtisses ont pour la plupart entre 100 et 200 ans et qu’elles ont maintenant été classées par l’UNECO dans le patrimoine mondial et surtout qu’elles sont encore habitées. Ce toit très pentu est nommé gassho car en japonais cela fait référence aux mains jointes lors dune prière. Il est composé de paille de riz et doit être renouvelé tous les 15 à 20 ans. A cette occasion, tout le village se réunissait et tout le monde mettait la main à la paille. Maintenant, une fondation de préservation de ces édifices se charge d’aider les propriétaires pour le renouvellement, qui coûte désormais 20’000’000 yens. Il est également notable que ces habitations ne sont construites qu’avec des cordes, du bois et de la paille; pas un clou n’est utilisé. La raison de la forme et de la matière du toit se trouve dans les importantes chutes de neige de la région, atteignant généralement 5 mètres de poudreuse.

Ainokura neige

Après cette visite, nous nous sommes rendus sur notre lieu de repas pour y déguster une spécialité locale , ishiwari tofu, entre autres mets.

repas

Nous pouvons continuer avec le “coeur” de la visite : Shirakawa-go. Pour commencer, nous avons parcouru le Minka-en, véritable musée en plein air des maisons de montagne de cette époque. Les bâtiments qui y sont exposés on été démontés dans leur village d’origine (situé dans la même région) puis remontés dans ce parc. La mise en scène et les passages y sont magnifiques, plus beaux encore que dans le village même.

minka-en 1 minka-en 2

minka-en 3 minka-en 4 minka-en 5 minka-en 6

Faites quand même attention aux carpes mangeuses d’Hommes !! (Mais non je plaisante 😛 mais c’est bien la première fois que je vois des carpes quémander pareillement ^_^)

carpes

Après le parc, place au vrai village (il y a moins de photos car le village est plus éclectique au niveau des types de maison et surtout surpeuplé de touristes).

Shirakawa-go Shirakawa-go 2 Shirakawa-go 3

La visite étant terminée, nous reparcourons le chemin inverse en bus afin de retourner à notre ryokan. L’occasion pour certains de jouer à la 3ds tandis que d’autres feront une petite sieste :-D.

Pour bien terminer la journée, voici quelques photos alléchantes de notre repas du soir.

Demain nous partons pour Kanazawa où nous n’aurons plus d’accès à Internet. Nous nous retrouverons donc le 25 pour la suite de notre périple.

Japon 2012 – huitième jour

Aujourd’hui, après une semaine à Tokyo, nous changeons de ville pour plus de calme et de sérénité. Et c’est parti pour Takayama avec quelques photo du voyage en train qui a duré près de 4 heures ^_^

A Takayama, nous logeons dans un ryokan (enfin ^_^), une auberge japonaise dans laquelle nous dormons dans des futons, mangeons de la cuisine traditionnelle sophistiquée et pouvons profiter d’un bain (commun ou privé sur réservation) d’eau thermale appelé onsen.

Dans un ryokan traditionnel pur, les repas (petit-déjeuner et souper) sont servis directement dans la chambre. Malheureusement ce n’est pas le cas ici et c’est bien le seul point noir de cet établissement. Ici, le personnel fait un effort tout particulier pour parler en anglais et un yukata de “sortie” vous est également prêté en plus du yukata de bain.

Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici quelques clichés du repas (pas toujours complets, nous étions trop pressés de déguster ces plats aussi bons que beaux, mais on va essayer de faire mieux pour les prochains :P)

Et voilà, il est temps d’aller se coucher; demain nous visitons la ville ^_^

 

Japon 2012 – septième jour

Avec un peu de retard (désolée, un petit coup de flemme hier soir :P), voici donc le résumé de notre septième journée.

Aujourd’hui, on tente un truc nouveau, le voyage organisé en car ^_^. Un petit tour dans Tokyo qui débute par la gare des cars (en fait pas tout à fait vu qu’un service de navette est venu nous chercher directement à l’hôtel)

Le tour commence par une visite de la Tokyo Tower, bien plus vide maintenant que la Tokyo Sky Tree a été ouverte. Néanmoins, on y a toujours une très belle vue et si on plisse un peu les yeux, on peut deviner la Sky Tree là-bas dans le fond, un peu à droite du bâtiment en verre.

Malheureusement le temps était plutôt maussade ce matin là et il pleuvait à grosses goutes (mais on voit quand même le rainbow bridge et sans plisser les yeux cette fois :P)

Et une photo de nos pieds (c’est bien la première et dernière fois que vous verrez les miens si près du “vide”… bon d’accord il y a une vitre super épaisse mais quand même…)

Après cette visite qui a duré à peu près 40 minutes, retour au car et c’est parti direction Happo koen. Le parc est vraiment magnifique malgré la pluie (on nous prête d’ailleurs très gentiment un parapluie sur place). Il y a là-bas une collection de bonsais dont un qui a déjà plus de 500 ans

Et une horde de carpes affamées (je ne sais pas ce qu’elles avaient mais elles s’acharnaient toutes sur un morceau du bois entourant le bassin, je n’y aurais pas mis la main…)

Ce jardin où on peut faire une reposante promenade est aussi très réputé pour l’organisation des mariages et la cérémonie du thé. Nous avons eu le plaisir de pouvoir assister à l’une d’elle et même si ce n’était pas la version formelle (à genoux sur les tatamis) mais une version de groupe, les gestes de la Sensei (maîtresse de cérémonie) avaient quelque chose d’envoutant et d’apaisant à la fois. C’était vraiment un moment très agréable et je recommande vivement à quiconque en visite au Japon de faire cette expérience. Nous n’avons pas pris de photo de la Sensei pour pouvoir profiter pleinement du spectacle qu’elle nous offrait mais voici une petite photo du thé et des petites douceurs l’acompagnant (ah non pardon il n’en reste qu’une, miam ^_^)

Il est maintenant temps d’aller manger dans un restaurant à l’autre bout de la ville, le Chinzan-so. Comme il est loin, nous avons emprunté la voie express de Tokyo qui, ce jour là, n’avait d’express que le nom, deux accidents en ayant notablement ralenti le rythme. Il nous a fallu plus d’1h30 pour rejoindre le restaurant au lieu des 45 minutes prévues mais nous avons fini par arriver dans ce restaurant de Teppanyaki qui a la particularité de griller les aliments sur des plaques en pierre du mont Fuji (notez que le nom du restaurant a été grillé sur les patates douce)

Le repas était bien entendu délicieux et très bien servi, comme toujours au Japon. Après une heure de déjeuner, nous sommes reparti en direction du parc du palais impérial duquel nous avons d’abord fait le tour en bus avant de nous parquer près de la statue du Samurai. Nous avons fait un petit tour rapide devant le pont d’accès au palais avant de repartir (malheureusement, à cause de la perte de temps dans les embouteillage nous n’avons pas pu en voir plus…)

Cette fois, le car nous laisse près d’un embarcadère et nous partons pour une croisière sur la Sumida nous emmenant d’un peu en dessous du jardin de Hamarikyu jusqu’au quartier d’Asakusa.

Nous n’avons pas fait de nouvelles photo à Asakusa étant donné que nous avions déjà visité ce quartier précédemment.

Une mention spéciale pour notre guide, Mai (et son Pikachu ^_^), qui a profité des déplacements en car pour nous expliquer maintes et maintes choses sur la vie quotidienne des Tokyoïte, la famille impériale et la cérémonie du thé.

Japon 2012 – sixième jour

Aujourd’hui, une petite journée calme qui commence par un peu de lessive. En effet, avec cette chaleur que nous n’avions pas anticipée, les t-shirts partent à une vitesse folle.

Une fois libéré de cette tâche, nous avons pu enchainer avec une sieste 😛 avant de nous rendre à Akiba (vers 15:00) pour nous restaurer dans une succursale de Yayoiken. La nourriture y est toujours aussi bonne et peu chère mais la borne de commande nous a joué un petit tour en nous donnant un billet pour du kara age (poulet frit) au lieu de l’appétissante image de tonkatsu (porc panné) sur laquelle nous avions cliqué. Enfin ce n’est pas grave, le kara age c’est toujours aussi délicieux ^_^

Retour à la Yamanote line pour Ikebokuro cette fois et la Sunshine City. Difficile de trouver son chemin dans cet immense centre commercial mais nous tenons bon et atteignons enfin le dernier étage où se nichent le planétarium et l’aquarium. Malgré le fait que les explications étaient données exclusivement en japonais, la séance du planétarium vaut vraiment le détour (pour ma part, c’est le premier planétarium que je visite). On y apprend les positions des différentes constellations ainsi qu’une manière de les retrouver facilement depuis la fameuse grande ourse ou la ceinture d’Orion. Une petite explication est également donnée sur les effets de lumière comme les étoiles filantes, les comètes ou les aurores boréales. Finalement, le lancement d’un satellite et ses prises de vue de la terre termine ce tour des étoiles.

Juste à côté du planétarium (et avec achat possible d’un billet combiné), se trouve l’aquarium sunshine. C’est bien la première fois que je vois un aquarium de cette taille en haut d’un immeuble. Je vous laisse profiter de quelques photos prises là-bas.

Pour bien terminer la journée (il est quand même passé 19:30 quand nous quittons l’aquarium), un petit passage par Shibuya pour aller au Gyu Kaku déguster un yakiniku. Nous avons choisi 2 parts de viande de boeuf standard et 2 parts de viande de boeuf noir japonais. Le goût du second est sans commune comparaison avec celui du premier. Je vous recommande vivement de prendre du boeuf japonais même s’il est pas loin du double en terme de prix. Nous aurions bien voulu prendre un peu de langue de boeuf après ça (contrairement à ce qu’on pourrait croire de par l’aspect et la manière qu’on a de la manger chez nous, c’est vraiment très bon servi grillé) mais nous avions déjà bien trop mangé.

Japon 2012 – cinquième jour

Aujourd’hui, il fait toujours aussi chaud, cependant, un vent (parfois violent) nous aide bien à nous rafraichir. Nous irons donc au fameux marché de Tsukiji, là où la vente à la criée du thon fraichement pêché est si fameuse qu’il faut réserver à l’avance pour la voir (mais bon faut se lever à 5 heures du matin pour ça alors faut pas charier…). Nous y voilà donc mais il manquerait comme quelque chose…

Ah bein oui, des gens et des poissons… En, effet, aujourd’hui c’est aussi le jour du respect des aînés, une fête nationale, et donc personne ne travaille, même à Tsukiji. Enfin personne… pas tout à fait car à quelques rues, on retrouve la foule en train de choisir dans quel sushi bar se restaurer (dommage qu’on ait avalé notre petit déj’ il y a moins d’une heure :/)

Un peu déçu d’avoir manqué le spectacle des revendeurs découpant leurs poissons (parfois même avec un couteau ressemblant à un sabre pour les très gros poissons), nous nous rendons dans un petit parc juste à côté : Hama-rikyu. Un cadre vraiment très reposant et agréable au coeur de la ville.

Au bout de ce parc, nous découvrons la possibilité de rejoindre l’île artificielle d’Odaiba par la voie des mers. Le prix de la course est un peu élevé (2 fois le prix du métro) mais en vaut la peine car elle offre une autre perspective sur la baie.

Nous voici donc à Odaiba avec ses centres commerciaux, ses restaurants et son fameux pont Rainbow

et … sa statue de la Liberté O_O (bon évidemment plus petite que la version américaine)

Après un petit tour dans les magasins (cette fois je n’ai rien acheté :P), nous allons prendre une boisson fraiche dans un endroit comme seuls les japonais peuvent inventer : un café à chats.

Au Nyanda, vous pouvez siroter une boisson chaude ou froide dans une sorte d’appartement reconstitué et rempli de chats. Ils sont plutôt blasés étant donné le nombre de personnes qu’ils ont déjà vu dans la journée mais certains se laissent volontiers caresser entre deux siestes. (celui-ci est l’image même de l’expression “tranquille le chat” ^_^)Après ce petit break, nous nous dirigeons vers le Fort Venus, un centre commercial qui a la particularité d’être une sorte de reconstitution d’une rue de la renaissance à l’intérieur. (là c’est un coucher de soleil, je sais ce n’est pas évident 😛 et le “ciel” change comme si une journée s’écoulait)

On peut même y trouver une fontaine (très kitsch mais ça n’en est pas moins impressionnant)

Finalement, un petit tour dans la grande roue Daikanransha (élue la plus haute roue à son inauguration en 1999 avec ses 115 mètres de haut). Voici une petite vue du haut de la roue :

Et comme un passage à Odaiba se doit de comporter une photo du Rainbow bridge la nuit, en voici une un peu psychédélique pour clore ce post (je ne sais pas ce qu’à pris mon appareil photo mais c’est de la bonne :P)