Première mission ce matin: trouver un endroit pour le petit déjeuner (le petit déj’ de l’hôtel à minimum 1’500 yens par personne c’est quand même un peu cher et ça c’est la version de base genre café croissant. Pour un petit déj’ sain il faudra débourser 26’000 yens). Nous parcourons donc les rues de Motomachi en quête d’un café quand nous tombons sur un petit endroit au sein de la rue Motomachi section 3. Le café Eve propose des “morning set” à un prix très intéressant (450 yens) comprenant une bonne tartine de pain toasté japonais avec sa confiture et un thé, le tout dans une vaisselle résolument girly ^_^ (je précise quand même qu’il faut savoir lire les kanas car il n’y a pas d’image)
Nous partons ensuite pour le château le plus connu du Japon, celui de toutes les cartes postales, j’ai nommé le château de Himeji ^_^ On a de la chance, un train part pour Himeji depuis une gare proche et on peut atteindre la ville en 45 minutes. Là où on a eu moins de chance, c’est que le château est en réfection depuis 2009 et ce jusqu’en 2015 (avis à ceux qui voudraient le visiter prochainement :/). Il est donc soigneusement emballé dans une sorte d’échafaudage avec une pâle représentation du donjon principal et fermé à la visite. Il est néanmoins possible de visiter tout le reste du château et deux “expositions” ont été mises en place le temps de la réfection afin de donner une contre-partie au désagrément. La première permet de voir des pièces qui jusqu’alors n’avaient jamais été montrées au public comme une collection d’armures de samurai, des outils ayant servi à la construction et des éléments d’origine du donjon (gargouille, empiècement de porte, blasons des tuiles). La seconde offre de monter tout en haut de l’échafaudage (je vous rassure via un ascenseur et pour arriver dans des pièces parfaitement climatisées, on est au Japon tout de même ^_~) pour y observer les ouvriers du chantier ainsi que quelques panneaux et vidéos explicatives de leur travail. On y a accessoirement également une belle vue de la ville d’Himeji. Il faudra par contre s’acquitter de 200 yens supplémentaires pour cette dernière.
Hier, nous n’avons pas pu prendre le télécabine du jardin Nunobiki car il était fermé alors aujourd’hui, pour mettre toute les chances de notre côté, nous rentrons à Kobe en Shinkansen. Avec ce train, il ne faut que 25 minutes et il nous dépose à la gare de Shin-Kobe qui est juste à côté du départ du télécabine. A noter que cette fois les heures d’ouverture et de fermeture de ce dernier sont affichées (c’est pas malin de ne les afficher que quand l’installation est ouverte -_-) et nous pouvons donc vous dire qu’en semaine il ferme à 17:00 et à 21:00 le week-end. On a vraiment une très belle vue depuis la station du sommet et la descente se fait à travers le jardin des plantes jusqu’à la station intermédiaire où on peut reprendre le télécabine pour la terminer (alors oui, même si sur la machine à billets le dessin du jardin semble l’amener jusque tout en bas, que neni. Prenez le billet aller-retour si vous ne voulez pas vous taper les 1h30 de descente à pied). Dans le jardin, il y a des plantes d’un peu partout dans le monde, regroupées selon leur appartenance géographique en de petits îlots très joliment arrangés. Le parfum est également très agréable en cette chaude journée. Par contre, si comme moi vous souhaitez déguster une petite part de gâteau pour votre 4 heures en profitant de la vue depuis le café, il faudra vous y rendre avant 15:00, heure de fermeture de ce dernier (on a vraiment pas idée de fermer un café avant 16:00 O_o).
De retour en ville, nous nous dirigeons vers la station de Sannomia (où j’ai finalement eu mon gâteau ^_^) pour un peu de lèche vitrine avant de tenter de trouver un restaurant d’okonomiyaki (un met à mis-chemin entre la crêpe et l’omelette) de la chaîne ideaosaka. Nous avons tourné en vain dans le quartier avant de finalement nous arrêter devant un autre restaurant servant ce même plat. L’endroit ne paye pas de mine avec son bar de 6 places et tout juste la largeur pour passer collé au mur et sa petite table au fond, mais ça s’est avéré une excellente surprise. Le chef prépare les okonomiyaki devant vous et les sert ensuite sur une plaque de cuisson chaude où il ne vous reste plus qu’à les découper pour les servir dans votre bol. Nous avons dégusté 3 des propositions de la carte : une au poulpe, une à la viande de porc et la spéciale avec viande de porc, shiso, nato et fromage ^_^ (les deux premières sont très légères comparées à la troisième :P). C’était tout bonnement délicieux et nous recommandons vivement l’endroit même s’il n’y a pas de carte imagée et qu’il faut quand même savoir lire les kanas et quelques kanjis (surtout pour les types de viande les kanjis). Alors pour le retrouver, il faut aller dans la rue “Higashimon” (la porte illuminée est un bon indicateur) et il est quelques 20 mètres sur la gauche après avoir passé la porte (une photo de la devanture plus bas ^_^).